Avec un sens du timing confondant, le journal Le Parisien consacre un article à la politique menée par Louis Vogel titré Melun baisse son taux de taxe foncière tout en se désendettant, la veille de la publication du rapport mondial sur la biodiversité.
Il y a encore quelques mois ce titre aurait pu paraître extrêmement favorable à @LouisVogel maire de #Melun et des mauvaises langues auraient même été jusqu’à penser que les intérêts des uns (Monsieur Vogel, avocat d’affaire et co-fondateur avec son frère du cabinet Vogel&Vogel https://www.vogel-vogel.com) convergent à n’en pas douter vers ceux des autres (Le Parisien propriété du groupe LVMH dirigé par Bernard Arnault). Mais, la veille de la publication du rapport mondial sur la biodiversité qui montre que la disparition accélérée de la vie sauvage, sur la Terre comme en mer menace l’humanité, on est saisi par tant d’aveuglement de la part du journal et d’irresponsabilité de la part du maire.
La dette dont parle Le Parisien est une dette d’argent, une dette contractée auprès de banques et dont une grande partie est illégitime puisqu’elle a servi à financer des actions contraires à notre intérêt à tous. Raison pour laquelle plusieurs associations et collectifs citoyens militent pour que ces dettes soient renégociées.
Mais il y a plus grave car le désendettement dont parle Le Parisien n’a été possible qu’au prix de l’augmentation irresponsable d’une autre dette qui menace directement et durablement les habitantEs de Melun et leurs enfants. Louis Vogel a vendu à des multinationales du béton plus de 10% des espaces verts de la ville et les immeubles, parkings et autres ZAC (à l’échelle de l’agglomération) poussent comme des champignons.
En effet, dans ce rapport, fruit de trois ans de recensement et d’analyse de données par plusieurs centaines d’experts, les représentants de 110 pays écrivent non seulement que l’extinction du vivant menace directement notre espèce mais que parmi les facteurs de la perte de biodiversité, tous imputables aux activités humaines, le plus important est le changement d’usage des milieux naturels ; la destruction et la fragmentation des habitats, dues entre autres aux routes ou à l’étalement urbain (Lire ici). Et les scientifiques de conclure à l’adresse des décideurs : s’il n’est pas trop tard pour agir « cela ne peut passer que par des bouleversements des politiques économiques et des comportements sociaux actuels : arrêt de l’artificialisation massive des terres naturelles et agricoles, … » (Lire ici)
Mais si Louis Vogel est sensible aux intérêts des banques il semble qu’il se moque de ceux du vivant.
C’est la raison pour laquelle nous, Bien Vivre à Melun, sommes déterminés à nous battre contre ces politiques dangereuses que Louis Vogel entend parachever par la construction d’une voie rapide qui détruira le bois de Bréviande à l’instar de ce qu’il vient de faire avec la plateforme hospitalière publique-privée, le barreau nord et le pseudo éco-quartier qui ont littéralement englouti le bois de Montaigu.