Extrait :

Elue écologiste d’opposition, Bénédicte Monville de Cecco rappelle ses réticences. « Cela va nous coûter cher, déplore-t-elle. Or, on sait que les caméras ne règlent rien. Quand on n’a pas à manger, pas de perspective de travail et d’avenir, les trafics prospèrent car ils répondent à des difficultés sociales. » (pour lire l’article du Parisien en entier c’est ici).

Dommage que l’article ne donne pas le deuxième argument, essentiel également : la vidéo-surveillance commence déjà à être utilisée pour tout autre chose que la « sécurité » des habitant-es. En chine, les caméras, augmentées d’un système de reconnaissance faciale, surveillent tout le monde. L’objectif pour le gouvernement depuis 2014 est de mettre en place son « plan visant à construire un «système de crédit social» d’ici à 2020. Chaque personne privée ou morale se verrait attribuer une note liée à ses actions dans la vie réelle et sur le Web. Les comportements seraient récompensés, par exemple par l’octroi d’un titre symbolique, ou pénalisés par des amendes, des interdictions ou l’inscription sur une liste noire. Le but officiel est d’«élever l’honnêteté […] de la société tout entière». » (Libération) un système de bonus malus qui permet au gouvernement de faire un tri. Les sanctions contre les seconds sont réelles : « Dans d’autres villes, comme Shanghaï ou Shenzhen, les visages des piétons qui traversent au rouge sont projetés sur les abribus, ou sur des panneaux géants, tant qu’ils n’ont pas payé leur amende… » (Le Monde)

Pour celles et ceux qui comprennent l’anglais, regardez cette vidéo tournée en Chine par la BBC, ici