La marche des cobayes, pour la vérité et la justice environnementale est passée par #Melun et #Maincy à l’initiative de Bien Vivre à Melun et de citoyen.nes maincéens. Elle s’est conclue par une réunion publique sur les dangers de l’incinération des déchets.

Ce 26 juin 2018 fut une belle journée ensoleillée et nous avons marché de Fontaine-Le-Port à Melun en passant bien sûr par Vaux-Le-Pénil et Maincy.

Nous l’avons voulue cette étape de la marche pour alerter les habitant.es de notre agglomération sur la dangerosité de l’incinération des déchets et les informer de la victoire historique des 160 plaignant.es, dont la ville de Maincy, contre la Communauté d’Agglomération Melun-Val de Seine (CAMVS).

Le 6 mars 2018, le tribunal a reconnu la CAMVS coupable de « Fonctionnement d’une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) en violation des normes réglementaires » et « mise en danger manifestement délibérée de la vie d’autrui. » en vertu du fait qu’en 2002 la CAMVS avait succédé au SIGUAM, le syndicat mixte qui gérait jusque là nos déchets et avait continué à faire fonctionner l’incinérateur de Vaux-Le-Pénil, considéré comme une installation dangereuse après la découverte de taux de dioxine anormalement élevés à Maincy.

Nous saluons ce jugement qui ne rend pas simplement justice aux habitant.es de Maincy que l’inconséquence des élu.es et administrateurs du syndicat mixte a exposé continûment pendant plusieurs années à un poison connu mais dont la jurisprudence pourra être invoquée dans tous les cas où des populations sont dans notre pays injustement exposées à des pollutions et leur santé mise en danger.

Nous condamnons fermement, comme nous l’avons dit en conseil municipal et en conseil communautaire, la volonté de la communauté d’agglomération ou plutôt de son président, puisque cette décision n’a jamais été soumise au vote des élu.es, d’interjeter appel de cette condamnation.

Nous pensons qu’un élu au service du peuple et de l’intérêt général aurait dû tout au contraire saluer cette victoire historique et déplorer la gestion mortifère de l’incinérateur conduite par ses prédécesseurs.