Feu vert pour la reprise des travaux de l’éco-quartier Montaigu

Après plusieurs années de blocage, lié à des contentieux judiciaires, les élus melunais ont évoqué la reprise des travaux pour l’éco-quartier de Montaigu. Des négociations ont été menées afin d’éviter d’attendre la décision de justice.

12/02/2017 à 17:33 par Julien Van Caeyseele

Des bulles de ventes désertes alignées à l’entrée nord de Melun, des travaux entamées sur la plaine de Montaigu et au point mort depuis des années. Lors du conseil municipal de Melun, jeudi 2 février, les élus ont évoqué la reprise prochaine des travaux de l’éco-quartier de Montaigu. Les groupes d’opposition sceptiques
Lors du conseil municipal, les élus d’opposition ont indiqué leur crainte quant aux nouveaux contours du projet. Dans leur ligne de mire, l’appellation d’éco-quartier et la densification liée aux 219 logements supplémentaires.


(…)
Ils ont voté contre la délibération. Lors de la délibération concernant l’éco-quartier Montaigu, les groupes d’opposition Bien vivre à Melun et Un nouveau souffle pour Melun ont fait part de leurs interrogations quant aux contours de la reprise de ce projet.
« La commune n’est pas responsable des recours en justice, a admis François Kalfon (PS). Mais nous ne voulons pas d’un éco-quartier cosmétique qui ressemble plus à du greenwashing qu’autre chose. »
Ainsi, l’élu d’opposition redoute que le nom d’éco-quartier ne soit qu’une image afin de donner au projet un aspect écologique responsable « alors qu’il est dominé par une logique de promotion immobilière », selon lui. Dans sa ligne de mire, la densification du projet.
« Notre volonté est d’apporter une vraie plus-value au projet, a rétorqué Nathalie Gagnarde de Crédit Agricole immobilier. Une conciergerie sociale et solidaire sera d’ailleurs intégrée au projet. »
Pour Claude Bourquard (SE), du groupe Bien vivre à Melun, « l’éco-quartier doit obligatoirement intégrer des initiatives citoyennes. »
Et d’ajouter : « Il est nécessaire de proposer une innovation audacieuse concernant la conception de l’école : ce futur quartier doit devenir un outil pédagogique pour les habitants qui vont y vivre. »
Pour Bénédicte Monville de Cecco (EELV), ce projet prive la ville d’un espace naturel : « Une ceinture maraîchère aurait pu être envisagée plutôt que de l’immobilier », a-t-elle estimé. « C’est un éco-quartier qui n’en portera que le nom. »

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