Bénédicte Monville-De Cecco, conseillère régionale du groupe EELVA, a choisi la date du 2 février, journée des zones humides pour s’opposer publiquement au projet.
Publié le 8 Fév 17 à 14:00
Il n’était qu’une poignée de manifestants présents devant la mairie de Bray-sur-Seine, mais avec l’intention d’informer sur les effets dévastateurs sur l’environnement que vont constituer les travaux relatifs à la mise à grand gabarit de la Seine.
SKAvec pour l’horizon 2020 l’aménagement d’un tronçon de 27 kilomètres à partir de l’écluse de la Grande Bosse, à l’aval immédiat de Bray-sur-Seine pour que les péniches à grand gabarit (2500 tonnes) puissent accéder aux ports de Nogent-sur-Seine. « C’est un aménagement qui va détruire la Bassée, réserve naturelle d’eau d’une incroyable biodiversité. J’avais formulé le vœu lors du conseil municipal de Melun, où je suis élue écologiste, en juin dernier après les inondations, de demander au conseil départemental de Seine-et-Marne de reconsidérer son soutien au projet, mais nous n’avons pas été entendus » constate Bénédicte Monville-De Cecco
Soutiens
Daniel Hofnung, co-président de la coordination Eau-Ile-de-France et Joël Savry, de l’association Pie Verte Bio 77, étaient également présents et tirent la sonnette d’alarme : « Les zones humides de la Bassée abritent des espèces d’oiseaux protégées, c’est aussi le lieu de reproduction du brochet. Les végétaux présents exercent un effet de filtration de la pollution très important ».
Le projet d’aménagement est actuellement en phase d’étude, (…)
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