D’une élection l’autre que retenir de la séquence des départementales pour l’avenir.
Notre volonté de nous présenter dans une configuration nouvelle d’alliance entre la gauche radicale et les écologistes, initiée aux élections municipales puis départementales, marque des points. Notre percée modifie le régime des possibilités qui existent en France. Nous sommes une possibilité nouvelle parce que le projet politique que nous portons est en réalité largement partagé dans notre société même si les soubresauts des alliances politiques empêchent pour l’instant une lisibilité qui nous permettra de nous imposer véritablement comme une figure nouvelle d’organisation de la politique capable de transformer le rapport entre le mouvement populaire et l’Etat.
Nous sortons enfin de notre subalternité intériorisée face au PS.
On veut être un mouvement de la gauche, des écologistes et des mouvements sociaux : maillage de la société de mouvements qui s’opposent aux logiques néo-libérales d’appropriation des territoires et du travail humain, de déconstruction de l’État social, de fragilisation du salariat, de promotion d’un précariat qui contraint les classes populaires à vivre au « jour la journée » sans pouvoir se libérer des contraintes matérielles et génère chez un nombre croissant de nos concitoyen-ne-s une peur du lendemain qui encourage le repli nationaliste.
La reconstruction de l’Etat social
Le débat interne est utile pour dépasser les tentations factionnalistes
Nous voulons mettre en oeuvre un projet de transformation sociale et écologique. Il est faut de dire que nous sommes contraints à la rigueur ou à l’austérité, les deux faces d’une même médaille. Nous devons interrompre le glissement libéral de l’Europe qui l’amène à mettre ses institutions au service des injonctions politiques et économiques du pouvoir économique. Dans ce type de conjoncture une autre politique est praticable qui demande de reposer la question du rapport à la propriété.